Alice In Wonderland •• Survivras-tu au Pays des Merveilles ?

ʹHere for Events͵ ♫ Messages : 1

Alice tomba depuis le terrier dans une étrange pièce. Celle ci avait pour seul comble du vide une petite table avec un une clé, et un flacon d'une lotion étrange. Accroché autour du goulot, un papier tentait de se faire lire par la demoiselle. « Drink Me ». Elle fut prise d'une étrange curiosité, et bu donc le breuvage. Se sentant bizarre, elle se rapetissa alors, devenant aussi petite qu'une souris. Juste avant, elle avait repérée une porte menant à un extérieur étrange et magnifique. Elle se dirigea donc vers la porte, mais, malheur ! Celle-ci était verrouillée à clé. Elle se rappela alors qu'une clé, justement trônait sur la table. Mais maintenant, elle était trop petite pour l'attraper. Elle s'approcha de la table en verre, puis aperçut aux pieds en bois de hêtre de celle ci, un coffret contenant un gâteau. « Eat Me ». Elle prit un bout du gâteau sucrée, puis se mit à grandir, grandir... Jusqu'à toucher le plafond. Elle saisit alors la clé qui était à présent minuscule pour ses doigts, et s'empressa de boire un peu de cette potion de tout à l'heure. Elle redevenu toute petite, et, se dirigea vers la porte, la déverrouillant. Elle sortit donc de la pièce et se admira le grand paysage de Wonderland, tendis qu'un tic tac éveilla son attention...

feat* • Alice B-Rabbit - Oz Bezarius - Xerxes Break - Gilbert Nightray - Vincent Nightray - Cheshire Neko - Echo Nightray - Mélody Dalwish - Lily Baskerville - Sharon Rainsworth

* dans l'ordre des posteurs

- Cheshire est desservit de son tour.
- Mélody est desservit de son tour.

Note ; Il vous est possible de passer votre tour. Nous le répertorierons ici. Mais n'en abusez-pas.

- Un... Dodo?
Telle furent les seules paroles d'Alice lorsqu'elle sortit enfin de l'étrange salle dans laquelle elle était tombée. Ce n'était pas étonnant, elle avait effectivement aperçu un dodo. L'oiseau était loin d'être gracieux mais il exerçait sur la jeune fille une fascination étrange. Alice essaya de marcher et d'aller le rejoindre mais ses jambes refusèrent de bouger et, emportée par son élan, la brune se retrouva bientôt le visage contre le sol. Elle était tellement surprise qu'elle ne pensa même pas à se mettre en colère. Elle se releva lentement et épousseta ses genoux égratignés ainsi que sa robe bleue. D'ailleurs... D'où pouvait bien sortir ces habits? Alice ne se souvenait que du livre puis c'était le trou noir. Elle s'était réveillée, avait vu ce lapin blanc qui ressemblait étrangement à Oz, avait rapetissé puis grandi et encore rapetissé... Elle n'avait pas le souvenir d'avoir enfilé une robe entre tous ces événements.

Alice se sentait bien mal. Elle avait très mal au cœur et la tête lui tournait. En même temps, n'importe qui aurait eu la nausée après tout ce qu'il s'était passé. La jeune fille de passa la main sur le visage et eut une étrange pensée.
"Comment je vais trouver de la nourriture ici, moi?"
C'était... Bizarre de songer à ça alors qu'il y avait des choses bien plus importantes à régler mais Alice ne changerai jamais et son estomac était pratiquement au centre de sa vie. Pour l'instant, ayant l'estomac un peu en vrac, elle n'avait pas faim mais cette sensation pouvait se manifester n'importe quand. La petite brune retourna dans la pièce oú elle était tombée et chercha encore le gâteau qui l'avait fait rapetisser. Ne trouvant rien, elle haussa les épaules et une autre idée lui traversa l'esprit.
"Il doit bien y avoir des animaux ici... Au pire, je mangerai le dodo."

Chancelante, Alice retourna dehors. Maintenant qu'elle avait résolu l'un des problèmes, elle estimait qu'elle pouvait s'occuper de choses plus insignifiantes du genre retrouver Oz et la tête d'algues par exemple...
Alice ne s'etait pas aperçut qu'elle fixait le paysage d'un air ahuri, les yeux écarquillés à l'extrême et les bras ballant. Si jamais vous passiez devant une fille habillée d'une robe bleue,avec de longs cheveux noirs et l'air choqué...
Elle secoua la tête et essaya de reprendre ses esprits. Oui, retrouver ses compagnons devenait maintenant sa priorité. Et elle allait leur passer un savon pour n'être pas venus la chercher!

Tic. Tac. Tic. Tac.

Alice sursauta violemment et tourna la tête vers l'origine du bruit. Ce "tic tac"... C'était le même que celui qu'elle avait entendu avant d'apercevoir le lapin. Lapin qui ressemblait furieusement à Oz...
Les pièces du puzzle essayèrent vaillamment de s'assembler dans le cerveau de la petite brune. Elle en arriva à la conclusion qu'Oz et l'autre tête d'algues s'étaient alliés pour la faire tourner en bourrique.
Ces conclusions tirées mirent Alice dans une colère noire. Ils osaient...
Soudain, elle aperçut une paire d'oreilles blanches. Parfait!
- Oz! Oz, revient ici tout de suite!
La brunette essaya de courir mais se prit les pieds dans sa robe bleue. Elle se remit debout, rouge de colère, et attacha le vêtement de façon à le remonter au dessus du genou. Cela fait, elle chercha désespérément le garçon et ses oreilles de lapin blanches.
- Oz! Cria-t-elle encore.
Aucune réponse. Alice fronça les sourcils et commença à marcher lentement vers l'endroit oú elle avait aperçu le garçon. Beaucoup de choses de bousculaient dans son esprit. Oú était-elle? Comment avait-elle mis cette robe bleue pas pratique du tout? Que faisait Oz avec des oreilles de lapin? Était-il en train de se moquer d'elle?

Toutes ces questions lui donnaient mal à la tête. Alice continua à marcher mais accéléra l'allure, histoire de rattraper le garçon. Arrivée à l'endroit désiré, elle tourna la tête dans tous les sens, perplexe.
- O-Oz...?
Alice en avait marre. Elle se mit à courir, choisissant une direction au hasard. Elle devait agir. Après tout, ce monde ne devait pas être bien dangereux non?

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Tic tac, tic tac... C'était ainsi que résonnait toujours dans l'air cette montre à gousset que j'avais à la main qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Pourtant, cela ne m'empêchait malheureusement pas d'être presque toujours en retard, à mon grand malheur. Espérons simplement que la Reine Rouge sera d'humeur clémente aujourd'hui, ou encore que quelqu'un d'autre ait suffisamment attisé ses foudres pour qu'elle oublie mon cas ! La cour de son château semblait être si loin dans ce pays des merveilles... En plus, tout le monde devait déjà être parti, ou même arrivé, puisqu'il n'y avait personne sur ma route ! Ce serait donc une véritable honte si j'arrivais en retard. Ah, mais voilà devant moi quelque chose qui avait changé dans le paysage et qui attira mon attention pendant une minute ou deux. Une petite silhouette se découpait là, sur la lande. Oh, mais il s'agissait de cette jeune fille en bleu qui avait croisé ma route un peu plus tôt. La seule différence était qu'à présent, même d'un vif coup d'oeil, on pouvait voir que ses genoux étaient ensanglantés, comme si elle avait fait une vilaine chute récemment. Elle m'avait appelé Oz, ce qu'elle venait d'ailleurs de faire à nouveau... Pourtant tout le monde savait que j'étais le lapin blanc ! Cela me semblait plutôt évident, avec ces longues oreilles blanches sur ma tête. Enfin, on ne pouvait pas dire que la logique s'appliquait souvent ici, mais quelle importance ? Il y avait tout de même des choses que l'on ne pouvait jamais changer malgré un brin de folie et de non-sens, les deux maîtres de ce monde; la forme des animaux en était un bon exemple. C'était pour cette raison que tout devait sembler un peu familier à cette jeune fille, du moins c'était ce que je supposais, sans quoi elle ne perdrait pas son temps à me courir après ainsi. Je portai toutefois bien peu d'attention à ces cris, ceux-ci n'ayant que peu d'intérêt pour moi. Elle devait simplement se méprendre sur mon identité après tout. Je ne voulais certainement pas qu'elle me rattrape, je sentais que si je la laissais faire, je passerais un mauvais quart d'heure malgré tout, sans doute sans même avoir le temps de chercher à me justifier... Disons que je n'avais pas besoin de cela en plus de la terrible sentence qui m'attendait peut-être au château de la reine de coeur... Je ne regardai même pas si la brunette me suivait, si elle s'était perdue en cours de route ou si elle avait simplement abandonné cette course sous la fatigue. Je ne pouvais pas m'arrêter ou sinon j'allais vraiment arriver en retard ! Il me fallait après tout encore traverser plusieurs sections de Wonderland avant d'arriver à destination. Toute cette course m'avait néanmoins épuisé... Peut-être pourrais-je me permettre un court arrêt à la table du chapelier et du lièvre de Mars... Il y avait toujours de délicieux gâteaux là-bas.

Une grande table longue, parsemée d'assiettes de gâteaux, confiserie en tout genre, de théière a en perdre la tête, accompagnés de tasse et de trois bon samaritain. Le Chapelier, Le Loire et le Lièvre de Mars, connu de tout Wonderland pour être le trio des trois fêlés de la tasse... De thé, pour sûr. Venir à leur table, résume à se jeter dans la folie pure et profonde ! Mais dans ce monde distordu, qui n'est pas fou ? ♥ Aujourd'hui, ils avaient déjà fêter leur non-anniversaire... Ça passait si vite, une journée de festoyance, tout comme celle d'hier ! Heureusement que demain, c'était encore leur non-anniversaire !

« – Il n'y a plus de thé ! Vite, vite ! »

Agitant une belle théière en porcelaine malheureusement salie par ci par là, le Chapelier se mit à faire la moue. Il colla son oreille contre la froide matière, tout en fixant l'un de ses compagnon de table d'un air peu réjouis. Celui-ci était le Lièvre de Mars, aux yeux dorés et aux cheveux de noir et ondulé. Le troisième de leur compagnon dormait d'un sommeil, une tasse sur la tête, la joue dans une assiette de gâteau à la crème, et comme à son habitude en pleine conversation. Au bout d'un moment, une autre théière virevolta vers le Chapelier, qui se pencha à ce moment même pour refaire son lacet, avant de se redresser juste après s'être penché.

« – Suis-je bête, ahah, je n'en ai pas ! »

Il se rassit convenablement, tout souriant, avant de regarder la théière de tout à l'heure, ce qui lui donna un air d'autant plus joyeux.

« – Le thé est prêt ~ »

Alors qu'il versa de cette boisson chaude qui, il y avait à peine quelques seconde, n'existait pas, il constata que le liquide se rependit sur la nappe blanche qui ne l'était plus vraiment déjà depuis bien longtemps. Une belle tâche marronnâtre de plus. Le Chapelier souleva sa tasse, intrigué, puis se mit à rire en voyant que celle ci n'avait plus de fond. il la balança aussitôt derrière lui, puis en pris une autre tendis qu'un bruit de porcelaine se brisant se faisait entendre.

« – Du sucre, je vous prie ~ »

Le Lièvre lui balança alors des morceaux de sucre tout en rigolant, avant de chercher un peu partout sur la table quelque chose pour touiller sa propre tasse de thé. Rattrapant un morceau de sucre tendis que le second tomba dans la carafe de lait, le Chapelier s'empressa de touiller sa boisson tout en consultant sa montre. Belle montre en argent, ornée de dessins travaillés à la main. Il ne s'en séparait jamais, ça non !

« – Elle est bien en retard, aujourd'hui ! Elle doit ne plus vraiment m'aimer ! Ah non, elle s'est arrêté, malheur ! Bon, temps pi, je la réparerais avec le beurre après. Rien de bien grave ! »

Il la lança au Lièvre de Mars avant de boire son thé, tout en fixant le Loire qui dormait encore et toujours. Il lui balança d'ailleurs une cuillère sur la tête tout en pouffant de rire et en continuant de boire, voulant l'enlever du pays des rêves pour le faire resurgir à Wonderland.

L'heure du thé... L'heure du thé... Mais il était tout le temps l'heure du thé autour de cette table ! Dans un petit jardin près d'une bicoque biscornue, se trouvait une longue table de banquet, jonchée de centaines de tasses, de théières, de petits gâteaux, de sucres... De choses pour prendre le thé enfin ! Autant de tasses, cela voulait dire beaucoup de monde ? Et bien non, en vérité, pas du tout. Les seuls occupants étaient un trio, bien connu par tout le pays des Merveilles. Non pas pour la qualité de leur table, ou de leur thé. Mais pour leur état psychologique. Ils étaient complètement fêlés, comme de nombreuses tasses ici. Fêlés, givrés, aliénés, anormaux, cinglés, cintrés, crétins, déments, désaxés, déséquilibrés, dingues, folingues, forcenés, frappés, hallucinés, inconscients, insensés, névrosés, obsédés, paranoïaques, piqués, possédés, schizophrènes, sonnés, timbrés... Tous ces mots pour ne désigner qu'une chose : la folie à l'état pur. Et ces trois là, Le Chapelier fou, le Lièvre de Mars et le Loir étaient bien atteints par ce mal étrange. Pas moyen de se concentrer avec eux dans les parages.

Ils avaient toujours une bonne raison de prendre le thé, de festoyer autour d'une bonne tasse de thé. Aujourd'hui, et comme 364 jours par an, ils fêtaient leur non-anniversaire. C'était un jour merveilleux pas vrai ? Gilbert avait le sourire aux lèvres, celles-ci d'ailleurs trempées dans du thé, en train de faire des bulles. C'était si drôle c'est petits éclats qui remontaient à la surface ! Cela le faisait rire tout seul, pendant qu'à côté de lui, le Chapelier Xerxes refaisait des lacets qu'il n'avait pas, et son compère le Loir dormait à poings fermés dans une assiette de tarte. Ce qui le fit encore plus rire, et du thé coula le long de son menton. Il s'essuya rapidement avec un bout de nappe, et s'approcha de Vincent pour lui faire de belles moustaches avec la crème du gâteau au-dessus de la bouche.

« – Il devrait se laisser pousser la moustache, il ressemblerait au Roi de Cœur ! »

Et il se mit à rire, se jetant sur le dossier de sa chaise, qui balança deux pieds dans le vide. Un peu plus, et il aurait fini par terre. Mais ce n'était pas grave, une raison de plus pour rire ! Le Chapelier à côté de lui se servait une fois de plus une tasse de thé, mais celle-ci n'avait pas de fond ! Nouveau hurlement de rire pour le Lièvre, qui se tenait le ventre. Puis il lança des bouts de sucre sur son compagnon au chapeau, essayant de viser la bouche, mais rigolant trop pour y arriver complètement. Une montre en or lui arriva sur le sommet du crâne, et il en fut ravi. Elle était superbe ! Trop jolie pour appartenir au monde de Wonderland ! Il ne demanda pas la permission, et ouvrit la montre pour voir l'horlogerie. Oooh, elle avait l'air cassée. Il se redressa de sa chaise, la mine sombre, et cria comme si ça vie en dépendait :

« – Du beurre ! Il faut du beurre pour cette montre ! Loooiiir ! Donne-moi du beurre ! »

La-dessus, il se mit à aider le Chapelier pour tirer l'endormi de son sommeil, en lui jetant un paquet de petites cuillères, qui ricochaient sur son crâne. Puis, il se mit à rire, et s'approcha, une théière à la main, pour lui verser du thé dans l'oreille. Cela deviendrait encore plus drôle si le liquide ressortait par l'autre oreille.

Welcome in Wonderland ! Charmant pays où tout ce qui s'y trouve dégouline de bizarrerie. Le temps aujourd'hui est plutôt clément, la température au sol est de ... Oï pinaise, mon thermomètre est déréglé, c'est moche pour vous chers passagers. La date actuelle ... On s'en tape complètement. Ce qui compte c'est qu'aujourd'hui est un jour spécial. Ben oui, c'est un joyeux non-anniversaire ! Comment avez-vous pu passer à côté de cela, franchement ? Tout Wonderland devrait être en fête ... Les autres ne savent vraiment pas ce qu'ils manquent. Car oui, personne ne se réjouit à cette occasion mis à part trois étranges gugusses connus dans tout Wonderland pour leur ... Schizophrénie doublée du syndrome de totale aliénation - on est d'accord, je ne parle pas des hommes verts - et triplée ... D'un truc innommable tellement c'est de la pure folie puissance dix. Sérieusement, rare sont ceux qui arrivent à rester plus de cinq à minutes à leur table et encore, je suis gentil. Cette joyeuse troupe était composée de trois charmants personnages, Monsieur le Chapelier - le pire des trois si je peux donner mon avis -, Le Lièvre de Mars et le Loir, ce dernier étant le spécimen qui nous intéressera le plus dans la suite du récit. Ce Boys Band prenait le thé toute la journée pour fêter leur non-anniversaire, ce qui occupait environ trois cents soixante-cinq jours de leur temps.

Vincent dormait paisiblement comme à son habitude, avachi sur la table. Pas vraiment confortable pour partir pour le pays des Rêves mais bon, c'était mieux que rien ... Des petits Zzzz s'éloignaient à intervalle régulier du sommet de son crâne. Un éléphant en camion lui roulant dessus n'aurait pas pu le ramener sur Wonderland ... A moins qu'il ramène la fanfare avec lui. Et encore, même cela, je ne suis pas sûr que cela suffise. La particularité de ce Loir, c'était qu'il ne se réveillait jamais complètement. Les seuls instants de « lucidité » - un bien grand mot vu les circonstances - résidaient dans son somnambulisme qui lui faisait retrouver la raison durant quelques minutes. Et encore, dans cet état, il ne comprenait que la moitié de ce qu'on lui disait ... Un peu comme les grands-parents, lorsque vous leur parlez de Patrcik Timsit et qu'ils vous répondent qu'il n'y a plus de petites saucisses. Non, il n'y a absolument aucun vécu derrière, pas la peine de me fixer ainsi.

Lorsque le mot « beurre » lui parvint à l'esprit il hésita. Ne parlait-on pas plutôt de cœur ou de sœur ? Ou même d'heure ou de peur ... Oulà, y'avait beaucoup trop de possibilités pour son petit cerveau. Levant la tête, tirant une tronche de dodo alcoolique, les yeux encore clos, il passa une main sur sa tête, persuadé qu'il pleuvait et qu'il venait de se prendre une goutte - ce qui était en réalité des cuillères que lui balançaient ses deux comparses.

« Hm ? J'ai pas de sœur ... Zzzzz »

Et pouf, après cette courte intervention à côté de la plaque, il retomba en léthargie, s'échouant lamentablement sur la table. Le revoilà parti dans le pays des Rêves. Bonne Nuit.

Nous voici donc au pays des merveilles, pays des merveilles je n'en étais pas si sure. J'étais Echo la fille sans sentiments qui tuait ses victimes sous des ordres hauts placés la plupart du temps et de sang froid mais au fond de moi se cachait une autre personne bien plus horrible et vraiment horrible. C'était Zwei... Je n'ignorais ma son existence et savait parfaitement qu'elle apparaissait de temps en temps.

Zwei étaient en fait les deux assassins du royaume. Et inutile de dire que Zwei aimait beaucoup ce travail à l'inverse de moi qui ne l'aimait pas particulièrement et voulait plutot vivre une vie normale. Un de nos jeux que l'on aimait toutes deux faire était d'embrouiller les gens avec des indications inverses. Mon "double" aimait particulièrement trompé les gens et moi non mais comment savoir si c'était Zwei ou moi là était la chose la plus difficile à faire...

Je me promenais comme toujours dans ce pays si "magnifique" cela faisait longtemps que je n'avais pas utilisé mes armes. Je m'ennuyais un peu. Je m'assis donc sous un arbre... Je crois bien que j' étais la seule à m'ennuyer. D'après ce que j'avais entendu Alice une jeune fille dont je connaissais bien le nom allait arriver aujourd'hui il y'aurai surement un banquet non?

Monsieur le chapelier, le lièvre, le lapin et le loire serai surement là bas eux aussi. ce qui ne me réjouissais pas particulièrement ni ne me déplaisais. En réalité cela ne me faisais ni chaud ni froid. Mais j'étais curieuse de voir Alice et surtout gourmande... Si il y'avait un banquet alors il y'aurait surement de la nourriture et qui dit nourriture dit aussi...gateaux et autres bonnes choses.

Oui je l'avoue mon plus gros défaut était ma gourmandise, j'avais les yeux plus gros que l'estomac. Et je n'avais d'yeux que pour les gateaux ou le chocolat et autres sucreries. Zwei me disais toujours que je finirai obèse mais je ne grossissais jamais car je n'avais pas un gros estomac. Mais j'avais aussi un autre point faible pour les choses mignonnes comme les peluches. Mon "double" quant à elle adorait les armes, que cela soit couteaux, armes à feux ou autres objets de tortures elle adorait tout cela. Mais elle n'aimait pas beaucoup les peluches et autres choses mignonnes qu'elle trouvait inutile.

Je me levais donc ayant pris la décision de partir voir monsieur le chapelier et ses amis je serai peut être mal accueillie mais tant pis il fallait tenter sa chance. Et puis je voulais voir Alice. Je me dirigeais donc vers le banquet dont j'avais entendu parler et dont je savais à peu près ou il se trouvait.

Quelques heures après un peu fatiguée je vis la grande table, monsieur le chapelier et ses amis. Un peu intimidé car je n'avais pas l'habitude de venir vers les gens j'étais plutot solitaire... Je me cacha derrière un arbre et les observait attentivement attendant le bon moment pour venir à eux. Je m'approchais ensuite tout doucement toujours caché et vit alors le beurre et autres nourritures encore que je fixais avec envie.

Le lièvre et le chapelier semblait préparer des choses surement pour l'arrivée d'Alice... Le lapin Oz ne tarderai surement pas et la jeune fille non plus. Le Loire quant à lui était endormie. Scène habituel ce loire passait son temps à dormir n'importe ou. Le lièvre était surement le plus normale mais pas si normale que cela et un peu fêlé mais le plus fêlé d'entre tous... c'était ce chapelier.

Mais dans ce monde tout était étrange même moi je l'étais et je ne l'ignorais pas....

"Mais, cinq de cœur ! Je veux jouer avec le hérisson moi aussi !"

Un cri s’élevait dans le jardin de la reine de cœur, cette immensité de verdure ornée d'innombrable roses rouges. Au détour d'une haie, se tenait une jeune enfant, habillée de rouge, qui tentait visiblement d'avancer, sans résultat. Un homme essayait de la tenir à distance, pour échapper aux coups que la fillettes cherchait à lui asséner.

- Miss, vous ne pouvez pas participer ! Votre sœur ne veut pas que quelqu'un d'autre qu'elle même utilise ses flamants roses ! s'exclama celui qui était visiblement un subalterne.
- La dernière fois, je lui ait prêtée mes oursins, elle ne pourra rien me dire !

Oui, ces deux personnes parlaient bien de flamants rose et de prêts d'oursins. Étrange ? Peut-être, oui. Mais, après quelques temps passé à Wonderland, cette discussion atypique devenait d'une banalité presque écrasante. La jeune fille, qui se nommait Lily, avait conscience que ce pays était étrange, dérangé et dérangeant, un endroit où la démence était commune et où, aux yeux des habitants, la communauté était démentielle. Autant le dire tout de suite, tout ici était... exaspérant. Une fois que vous quittiez un fou, vous réussissiez toujours à rencontrer un autre amateur de camisole.

Alors, bien entendu, tout moyen de distraction, aussi étrange soit-il, était le bienvenu pour permettre à la petite Lily de croire que ce monde était normal. C'est pourquoi, ce jour-ci, elle avait jeté son dévolu sur le deuxième jeu préféré de sa sœur ainée, le premier étant décapiter ses sujets. Oui, vous avez bien compris : de la décapitation et des sujets. Rien d'étonnant, quand on savait que la sœur de Lily n'était autre que la reine tyrannique qui régnait sur cet incroyable royaume qu'était Wonderland. Mais revenons à notre affaire.

Lily voulait donc jouer au croquet, qui, ici, se pratiquait avec des hérissons et des flamants roses vivants, le volatile faisant office de crosse et le petit animal à piques, de balle. Le problème actuel était que, sa chère sœur ne voulait, sous aucun prétexte, que quelqu'un prenne possession de ses "clubs", si l'on peut appeler ça ainsi, et le fidèle soldat qu'était le cinq de cœur ne pouvait pas , rectification, ne voulait pas que Lily désobéisse aux désirs de la reine. Il était sensé la surveiller donc, si la petite osait, ne serait ce que toucher aux précieux flamands, il pouvait immédiatement faire ses adieux à sa vie, aussi pathétique soit-elle.

Lily dévisagea cet homme, tout en continuant à faire tournoyer ses petits poings. Il était terrifié et anxieux, ce qui n'était pas pour déplaire à la princesse de cœur. Il avait peur et c'était tant mieux, elle allait pouvoir en profiter.

- Mais... Mais... Qu'est ce que c'est ? s'exclama-t-elle en feignant la surprise et en pointant du doigt un arbre qui se situait derrière cinq de cœur.
- Qu'est ce qu'il...

Il s'interrompit immédiatement, se rendant compte que Lily en avait profité pour le contourner et s'élancer entre les haies. Et, alors qu'elle disparaissait du champ de vision de son chaperon éphémère, elle avait un sourire jusqu'aux oreilles.

Les flamands roses et les hérissons violets étaient à elle.

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