Une belle journée de manipulation et de complots s'annonce ♪

Il faisait beau, juste ce qu'il faut pour que le Nightray ne meure pas enfoui sous son long uniforme de Pandora. Pas nuages, des arc-en-ciel, des Petits Poneys ... Le bonheur quoi. Non, la chaleur n'était pas torride au point d'avoir des hallucinations de chevaux roses volant sur des arc-en-ciel ... C'était juste pour ... Euh ... Non, en fait, y'avait pas de raison à ce délire. Revenons-en à nos moutons ou plutôt à notre Loir dans le contexte. Monsieur Nightray, devait remettre une lettre à la duchesse Rainsworth pour le compte de son cher pôpa adoptif. Oui, la maison avait des tonnes de petites mains qui pourraient transmettre ce bout de papier sans déranger tout le monde mais une certaine personne pouvant potentiellement se trouver là-bas, Vince avait tout de suite signé quitte à devoir bouger son popotin. Après avoir fait un détour par la poste pour envoyer son autre lettre à Miss Ada - parce qu'il avait complètement oublié la dernière fois vu qu'il avait rencontré Elestial -, sa calèche s'immobilisa devant l'imposante demeure. Notre blondinet ne pouvait qu'admirer la décoration des lieux, lui qui aimait les choses raffinées - mais pas trop. Il sortit de sa diligence - en ayant complètement négligé sa mission puisque la fameuse missive était restée sur son siège. Quel tête en l'air, ce type ...-.

Loupé .... La fameuse personne qu'il devait stalker n'avait pas l'air d'être là. Allons, je suis sûr que vous voyez de qui je veux parler. Son prénom commence par G et finit par un T. Voilààà, j'en étais sûr que je n'avais pas besoin de préciser qu'il s'agissait de Gilbert. Dommage. Lui qui avait accepté de venir jusqu'ici rien qu'en pensant que son frère s'y trouvait ... Il avait perdu. Bon, il n'allait pas rebroussé chemin après tout, il n'avait pas terminé sa quête, il n'avait pas encore remis son bout de papier à la duchesse ... Et de toute façon, il n'était pas près de lui remettre car rappelons que l'objet de sa mission est retourné au manoir Nightray. Ben oui, sa calèche n'allait pas rester plantée là pendant dix ans, ils avaient autre chose à faire.

Arrivé devant la porte, Vince toqua une première fois, puis une deuxième, une troisième ... Allo ? Y'a quelqu'un ? D'accord, le lieu était plutôt joli mais l'accueil laissait vraiment à désirer. La moindre des choses, lorsque l'on a un invité, c'est d'aller lui souhaiter la bienvenue, pas de le laisser pourrir devant la porte. La patience du blond avait ses limites, agacé, il termina par s'inviter tout seul. Quand même ... Il n'allait pas passer sa journée à attendre qu'on lui ouvre surtout si c'était déjà ouvert. Maintenant qu'il était à l'intérieur, il fallait qu'il donne cette fichue lettre et Hasta La Vista, Baby. Franchement, il n'avait aucune raison de rester, son frangin n'était pas là.

Au bout d'une heure à tourner en rond dans le hall sans que personne ne se soucie de sa présence, il franchit une nouvelle étape dans son 'squattage' : s'aventurer dans le manoir à la recherche de quelqu'un capable de le renseigner. Sauf qu'il avait du mettre les pieds deux fois dans le manoir à tout casser. Il se perdit rapidement. Bon, inutile de préciser à quel point il était agacé. N'y avait-il personne dans ce fichu manoir ?! Ils s'étaient tous donné le mot pour se planquer où quoi ?! Vincent allait bifurquer à gauche quand pouf, il tomba au sol, se ramassant lamentablement bien qu'il ne soit pas en mesure que ressentir quoi que ce soit étant donné qu'il dormait comme un enfant, sa Chain visible aux yeux de tous. Il faudrait réellement qu'un jour il trouve une combine pour échapper à cela car en ce moment, ce genre de situation lui arrivait de plus en plus souvent, même en plein milieu d'une conversation.

Chapitre Un : La Belle au Bois Dormant s'endort dans un profond sommeil.

Monsieur le Chapelier Premier du Nom, venait de rentrer de Pandora, le bras remplis d'un gros paquet de dossier. Quels dossiers exactement me diriez vous, et je vous répondrais les prochaines missions qu'il transmettra à Gilbert, Oz et Alice pour les faire à sa place tendis qu'il se tournerait sagement les pouces à se goinfrer de bonbon dans un coin du Manoir Rainwsworth. Profiteur de première à votre service, statut qu'il s'était acquis depuis des lustres, et que Reim et Sharon faisait soupirer d'exaspération. Y a t-il une limite à la cruauté, non; juste savoir bien l'utiliser et à petite dose, sauf que l'ont ne pouvait pas tellement appeler ça quelque chose de cruel, mais plutôt de sadique... ♥ Allons allons ce n'était pas la mort, il fallait bien faire bosser ces trois paire de bras cassés, ou du moins c'était le message mesquin que Xerxes essayait de faire passer aux dit bras cassés.

Et revenons en à notre albinos, qui marchant d'un pas naturel, arriva au Manoir. Sonnant une fois puis deux, il entra, et haussa les sourcils de surprise ; que faisais les domestiques ? Ils savaient que les cambriolages dans ce genre de circonstance étaient très fréquents ? Il laissa un soupire s’échapper d'entre ses lèvres, fronçant les sourcils. Il allait devoir prévenir Sharon plus tard, mais avant tout, il devait trouver où est-ce que ces fichus servants glandouillait encore. C'est pour cela que, monsieur Break, se remettant à marcher d'un pas un peu moins naturel, se mit à aller dans sa chambre en premier temps, pour déposer les dossiers sur son bureau. Puis, enlevant sa tenue de Pandora, il se mit plus à l'aise en enfilant sa tenue civile dirait-on ; qui ressemblait un peu plus à une tenue de clown ou de show, ahah, il fallait le dire.

Une fois dans ses amples vêtements risibles et clownesques, Xerxes alla dans plusieurs pièces, l'une après l'autre, à la recherche d'un quelconque signe de vie. Sharon, elle, était restée en réunion avec les autres membres des familles Ducales. C'était pour cela que le cher domestique s'était permis un petit retour pour prendre quelques heures de repos en attendant que cette réunions ne se termine, et d'ailleurs, il y en avait pour encore longtemps, ça, c'en était sûr.

Entrant dans une pièce, il fut d'un coup assommé par une chose non identifiée et fichtrement lourde, qui malheureusement, en fait, était quelqu'un qui connaissait très bien. .... Voir, TROP BIEN. Coincé sur le sol par ce qu'il appelait ce "très cher rat d'égout", il tentait de le repousser de toute ses forces, lui donnant parfois de discrets coups dans le ventre -non, il n'en profitais pas~- pour tenter de le réveiller, en vain. il jura plusieurs fois, avant de regarder au dessus d'eux : la Chain de ce bon vieux Nightray, qui ressemblait à une sourit géante, trônait au dessus de leur tête, comme si de rien était.

« - Tu parles d'un cadeau ! » Dit-il sans vraiment donner de destinataire, tentant de nouveau de faire pousser ce maudit blond psychopathe.

Finalement, il poussa un gros soupire de résignation et cette fois ci, secoua du mieux qu'il pu la masse lourde qui pesait sur son frêle corps tout en grimaçant et essayant de bouger. La seule chose qu'il réussit d'ailleurs à faire était de se tourner, se retrouvant à présent le ventre contre le sol, le Nightray exposant encore plus son poids sur lui. Croyant qu'il allait étouffer, Xerxes toussa fortement pour faire remarquer sa présence et, posant sa joue dans la paume de sa main, tendis que son coude se posa sur le sol, regarda d'un air hautin la Chain au dessus d'eux.

« - Ça ne te dirais pas de réveiller ton Maitre, non, par le plus grand des hasard ? ~ »

Haha, qu'elle était donc cette surface moelleuse qui s'était sacrifiée pour sauver notre jolie Princesse ? C'était si mignon et attentionné ... Non, imaginez qu'il se soit cassé quelque chose dans sa chute. Le sol, c'est dur, ça fait mal, surtout quand on se ramasse lamentablement tête la première. Alors là, cela ne sent absolument pas le vécu, pas la peine de me fixer. Mes sifflotements ne sont pas non plus une manière discrète pour détourner la conversation, loin de là. Il est si facile d'imaginer des choses.

Gracieusement, notre blondinet se retourna pour profiter de cet endroit douillet sur lequel il avait atterri. Il serait cruel de ne pas exploiter cette confortable chose. Il grava dans sa mémoire « Remercier la Duchesse Rainsworth pour avoir rembourré son manoir. » mais à peine eu-t-il formuler cette ébauche de phrase, qu'il l'oublia quasi-instantanément. En plus du Loir et du Rat, on pourrait rajouter le Poisson Rouge. L'animal complémentaire sera ... Le Dodo ! Tiens, il faut que je pense à proposer cette nouvelle idée de jeu à la Française des Jeux. Le loto version animal. Le slogan muterait de « A qui le tour ? » à « A qui les emmerdes ? » vu que le gagnant remporterait les animaux du tirage. M'enfin, c'était un peu délicat pour certains ... Allez trouver un Dodo de nos jours. A part kidnapper celui du Duc de Barma, il n'y avait pas trente-six solutions. Ce qui me rassure, c'est que si vous lisez ces quelques lignes, vous n'avez pas relevé la vieille vanne sur le Dodo ... Ne m'en tenez pas rigueur, il est sept heures, je viens à peine de me lever.

Une chose était sûre, il y en avait un qui, lui, n'était pas près d'ouvrir une paupière, sept heures ou non. Il était trop bien pour daigner bouger son arrière-train. Il émit un petit gémissement quand il se prit un léger coup de coude dans le ventre. Il avait une sainte horreur qu'on le perturbe quand il se reposait. N'était-ce pas simple à comprendre ? Lorsque vous dormez et que votre réveil sonne vous hurlant de vous grouiller pour aller à l'école, vous avez envie de le casser, torturer, balancer, martyriser, dépecer, démolir, exploser, piétiner, fourchetter - oui, la fourchette est une arme de destruction massive qui peut vous permettre de péter votre réveil. Et bien, Vincent était exactement dans le même était d'esprit. Bon, d'accord, il n'avait pas de fourchette à disposition ni d'explosif pour remplir cette liste à cent pour cent ... Néanmoins, il avait beaucoup mieux : sa fidèle paire de ciseaux. Il allait donc ciseauter cet importun, que dis-je, cet inhumain qui commettait le blasphème de le réveiller. Notons que réveiller Vincent est un crime passable d'une peine de prison avec sursis - ou sans pour certains-, arrangez-vous avec ses avocats.

Se relevant donc machinalement pour que seul son popotin trône encore sur cette surface non-identifiée, il se frotta les yeux baillant à s'en décrocher la mâchoire. Il était où déjà ? Ah oui, au manoir Rainsworth. Alala, c'est vraiment fatigant de se reposer ... Il fixa un morceau blanc qui dépassait d'en dessous de lui. Tiens, ce coloris ne lui était pas inconnu. Monsieur le Chapelier, hein ? Voilà qui allait se montrer fort divertissant. Quoi de mieux pour (re)commencer une journée que de jouer avec cet amusant clown.

« Maintenant, je comprends pourquoi je faisais un cauchemars ... N'est-ce pas, Monsieur le Chapelier ? »

Tout content de lui pour avoir lancé les hostilités, le blond resta à cheval sur son meilleur ennemi. Pour le faire rager, évidemment ... C'était une de ses activités préférées avec Martyriser Lily et Penser à Gilbert. Il toisa son adversaire de toujours. Il avait le dessus - au sens littéral du terme - et il comptait bien rester là, juste pour le plaisir d'être supérieur à ce type durant quelques instants. Il profita de ce moment de pur bonheur, puis se releva époussetant sa tenue au passage avant de tendre une main vers ce cher Xerxes. Une nouvelle fois, cette main était purement ironique, juste pour le fun d'offrir son aide à ce clown.

« Je suis vraiment confus. Veuillez m'excuser pour cet accident. Je ne vous ai pas fait mal, j'espère ? »

Il ponctua sa phrase d'un grand sourire comme il savait si bien les faire, invitant l'autre à attraper sa main pour qu'il l'aide à se remettre sur ses deux pieds. Évidemment, il ne pensait pas un mot de ce qu'il venait de dire.

Chapitre Deux : L'arrivé du Prince pas si Charmant.

Ce cher messire Nightray devrait penser à faire du théatre. Pondre de telles calomnies, avec si peu de difficulté, et une ironie sans limite, il fallait le dire, chapeau. Et Xerxes ne supportais pas son comportement. En y pensant, il avait le même à quelques choses prêts, mais ça il ne préférais même pas y penser lui même sous peine de s'énerver pour rien. Mais malgré cela, ça ne changeais pas. Le Nightray l'énervait au plus HAUUUT point, et ça, le blond le savait. D'ailleurs il en prenait surement un malin plaisir. Pour changer d'ailleurs, car ils ne faisaient que ça entre eux; s'envoyer des piques dans les pattes pour s'immobiliser vers l'avancer de la fin des fins; la vérité de l'abysse. Mais même si cela ne comptais pas, ils ne se supportait pas l'un l'autre pour une raison indéfinie.

Se redressant péniblement -car mine de rien, il était lourd le bougre!-, Xerxes ne daigna même pas regarder la main que Vincent lui tendais. Il ne préférais pas rentrer dans le cercle vicieux de "je t’envoie des vannes dans la tronche, et tu m'en renvoie en retour". Il essuya rapidement ses vêtements, puis releva son regard vers l'homme près de lui. Il avait envie d lui mettre une bonne gifle, mais bien sur, il se retenait du mieux qu'il pouvait. ~

« - Oh mais voyons, ce n'est rien Messire Nightray ~, Dit-il en étirant un sourire sur ses lèvres, Je commence à être incroyablement habitué avec vous. ~ »

Et pan. Hm. En fait il ne pouvait pas s'en empêcher. Mais bon à le chercher comme ça hein, il le méritais ! ~ Bref... Que faire que faire, à présent. Ah tien, ça lui revenais. Que faisais Vincent ici ? C'était vrai, il n'y avait personne ce qui était étrange, mais de là a entrer sans demander chez les gens... Hur, quelle éducation. ~

« - Permettez moi de vous poser une question... Que faites vous ici ? N'auriez vous pas d'autres chats à fouetter ? »

Bah, quoi. Il était dans son droit tout de même. C'était plus sa demeure que celle de ce cher rat d’égout !

Spoiler:

Jeu. Set. Et Match. Le score est à égalité, la balle est dans le camps de la défense ou de l'attaquant suivant lequel des deux parties vous soutenez. D'un côté, on a du lourd, du costaud, de l'Awesome avec un grand « A », j'ai nommé, le killer des killers : Vincent Nightray ! De l'autre, nous avons un clown même pas drôle qui met son nez dans des affaires qui ne le regardent même pas. Rajoutez par-dessus cela qu'il est agaçant ... Mais c'est pour cela que notre Vince' l'appréciait autant ... Je crois que les jeux sont faits, la majorité a parié pour la victoire du blondinet. Oui, même ceux qui crient au scandale devant leur écran parce qu'en réalité, ils sont à 100% pour le Chapelier, ont forcément voté pour Vincent. Je suis le narrateur, je fais ce que je veux. Si j'ai envie que mon Vincent gagne, alors il gagnera. Non mais oh ! Bande de sales gosses. Bref, vous vous demandez sûrement quel est ce merveilleux jeu auquel nos deux participants sont en train de se disputer la victoire et quelles sont les règles ... Ou alors, vous en avez carrément rien à battre. Tant pis, maintenant que vous avez commencé à lire, je vous oblige par un sort vaudou ancien à continuer la torture. Oui, je suis sadique, j'aime ça. Les règles ? Il n'y en a pas. Tous les coups sont permis, du plus bas au plus brillant. Quant au but ... Hum. Mettre le plus de bâtons possibles dans les roues de son adversaire jusqu'à ce qu'elles finissent par craquer. Voilà un programme amusant ... Je vous jure qu'il n'y a rien de plus jouissif sur Terre que de voir le Chapelier acculé - et non pas un autre mot ressemblant. Vincent ne se priverait pour rien au monde de ce petit jeu. La manche d'aujourd'hui n'était pourtant pas une de ses préférés ... Lui aime voir son « ami » effleurer la vérité sans jamais la toucher - quoique certaines fois, ça l'horripile aussi. Il aime voir la déception sur son visage ... Mais bon, ce match était un match de préparation pour le prochain Round. Mis à part se balancer des piques, rien n'allait réellement se passer. A moins que ...

Les scores sont donc à un partout. Ahah, si le Chapelier s'imaginait voir le sempiternel sourire de Vincent se fissurer, c'était mal connaître le blondinet. Rien ne pouvait effacer son sourire moqueur, au grand dam de certains ♥

« Effectivement, j'ai d'autres occupations bien plus importantes que de jouer en ta compagnie. Bien que cette dernière ne soit pas déplaisante, loin de là. Je viens amener une lettre de la part du Duc Nightray. »

Yattaaaaa. Kamehameha !! Deux - un. D'accord, peut-être que ce point, de votre point de vue, ne compte pas, mais moi qui suis God, je l'accorde. A prendre ironiquement, nous sommes bien d'accord. Oui, il était passé du vouvoiement au tutoiement ... Que voulez-vous. Après tout, il était quasiment noble. D'autre part, il ne pouvait se résoudre d'appeler cet individu odieux et méprisable « papa ». Un père est une personne qu'on apprécie, non ? Eh bien, Vincent le haïssait. Il voyait clair dans le jeu de ce type méprisable. De plus, il n'était que le fils adoptif de la famille. Alooooors, où était cette fameuse lettre ? Hum. Il avait juré l'avoir mise dans sa poche. Il commença à tâter toutes les poches qu'il avait dans son manteau. Diantre, où était ce fichu bout de papier ? Il n'avait pas pu se volatiliser comme par miracle. Il écuma chaque recoin de son manteau, se palpant lui-même. Un peu comme les vigiles à l'entrée de l'aéroport qui vous tâte parce que vous avez sonné à la porte.

« Au fait, Gilbert n'est pas là ? » Demanda le blondinet, en continuant sa recherche.

Rolalala, c'pas vrai, il l'avait collé où cette fichue lettre ?! Depuis quand un simple morceau de feuille est capable de marcher en dehors de la poche de son propriétaire ? X-Files, nous voilà ! Il était persuadé de l'avoir. Il continua donc son petit spectacle de recherche, fouillant tous les recoins de ses habits.

Chapitre 3 : Guerre au Royaume Enchanté.