Journée fatigante, Soirée détente. {Pv. Vince ♥

luck is comeback.
comme si une étoile m'étais tombée dans les mains.

Fatigante journée que celle que je venais de passer à courir après une Chain en compagnie de ma très charmante sœur. Nous avions passé la matinée, midi et pratiquement un bout de la soirée à courir après un stupide contractant pour au final perdre contre lui; Nastasia n'avait plus de balle et moi non plus. Bien entendu, la faute alla vers moi, soit disant que je visais mal, alors que j'ai été le seul qui a réussit à toucher l'homme en délit. Il y avait des jours, j'avais envie de lui gueuler « - Et ta gaminerie, c'est quand que t'arrêtes de la faire ?! » Mais pour éviter un futur meurtre, celui de ma propre personne, je préférerais m'écraser et la laisser crier pour laisser passer son mécontentement passager s'en aller loin de moi et d'elle au passage. Il n'empêche que ma sœur était une véritable gamine manquée, et qu'elle devrait se trouver un mec un jour histoire qu'elle puisse mûrir convenablement ! Je commençais a en avoir gros sur la patate à force. C'est long, cinq ans avec une hystérique et chieuse de première ! Certes mes paroles paraissent dur là, mais je l'aime quand même, il ne faut pas exagérer. Il parait que ce genre d'attitude était normal entre frère et sœur... Fallait pas chercher. De toute façon même en cherchant, on n'aboutirait surement a rien car la connerie n'a pas forcément de logique, j'étais bien placer pour le savoir, étant donné que je vivais avec la base même de cette sautise à coter de moi h24 ! Et après tout ça, d'ailleurs, j'avais bien mériter un peu de détente, et c'était pour cela que je me décida à aller faire un tour aux Onsen de Réveil à dix-huit heure. La nuit tombait doucement à cette heure.

Marchant d'un pas calme dans la ville, je pris la direction de ces fameux bains d'eau chaude naturelle, l'idée en tête de pouvoir enfin me détendre. Car mine de rien, elle m'avait vraiment mis les nerfs en pelote... Et il fallait que j'y remédie, car je commençait à atteindre mes limites, moi. Une fille de ce genre, ce n'est pas facile à supporter, loin de là ! J’espérais tout de même qu'elle se calme un jour ou l'autre, car je commençais à saturer jusqu'au point de non retour, vraiment. Enfin bref, au bout d'une quinzaine de minute de marche, les mains dans les poches, j'arrivai finalement devant l'entrée des bains. Relevant mon visage pour observer la pancarte des lieux, j'entrai finalement, et me dirigea vers l’accueil. Après avoir parler avec la femme qui s’occupait d’accueillir les clients -et après bien sûr m'avoir expliquer ce que je devais faire-, je me dirigea vers les bains pour homme, puis alla dans les vestiaires. Cet endroit était plutôt beau, avec quelques plantes par ci par là, et les vestiaires étaient propre et sentaient bon, ce qui était agréable.

Prenant au pif un casier, je l'ouvris et entreprit de me déshabiller non sans gêne, mais heureusement il n'y avait personne d'autre dans la pièce avec moi à ce moment là. Je pliai ensuite mes vêtements proprement dans une corbeille qui était dans le dit casier, puis saisit une serviette blanche et immaculée avant d'aller l'accrocher autour de ma taille, cachant ainsi ma nudité. Enfin, je ferma la porte métallique et ferma a clé, puis je m'en alla vers l'entrée du bain pour homme. Tout en marchant vers la porte de celui ci, j’espérais être le seul à y être, car je n'avais pas vraiment envie qu'il y ai quelqu'un d'autre en ma compagnie; pour moi, la détente était avant tout être seul, sinon ce n'en était pas. Heureusement pour moi, lorsque je fis coulisser la porte blanche ; mon regard s'attarda partout dans l'espace -très beau d'ailleurs-, mais il n'y avait personne. Je me mis alors à sourire et, m'approchant doucement après avoir refermé la porte du bord de l'eau, je souleva une jambe pour faire tremper le bout de mon pied dans l'eau chaude, vraiment chaude qui me fit frissonner, puis finalement j'entrepris de la plonger entièrement dans le bassin. Faisant de même avec la deuxième, je m'assis doucement sur le fond du bassin, avant de finalement, me laisser glisser contre le rocher derrière moi tout en fermant les yeux et en laissant un soupire d'aise d’échapper d'entre mes lèvres.

Alors que je sentais mon esprit s'en aller loin de mon corps tellement l'eau chaude relaxait mes muscles contractés, je ne remarquait pas une présence venir rentrer également dans l'eau. J'étais à quelques secondes de m'endormir, bercé par la mélodie du silence.

Alala, cruel ennui quand tu nous tiens ... J'vous jure, la journée d'un noble, il n'y a rien de plus chiant, pardonnez-moi l'expression. Sérieusement, vous avez déjà passé toute une fichue journée enfermé dans votre chambre, avec interdiction d'en sortir ? Vincent tournait en rond les mains jointes dans le dos, faisant pour la quarantième fois minimum le tour de son tapis. Enfin, l'interdiction, il se l'était donnée lui-même donc bon, il n'avait pas de quoi râler ... En effet, il avait un rapport à écrire pour le lendemain pour le compte de Pandora. D'ordinaire, il aurait bien refilé ça à une personne de rang inférieur sauf que sur ce rapport, il y avait des choses compromettantes dont une poignée de personnes seulement était au courant et qu'il fallait absolument garder sous silence. Le Nightray s'était alors empêché de sortir pour ne pas être distrait et donc, oublier de faire ce fichu bout de papier. Lui qui d'habitude était si à l'aise avec les tournures de phrases pompeuses, ne trouvait rien de joli à faire figurer sur sa magnifique feuille d'un blanc immaculé. Allons, que disait La Fontaine à ce sujet ?
« Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. »
Effectivement y'a un puré d'écart avec mon style habituel. Fini les vannes vaseuses, aujourd'hui j'ai décidé d'être - presque - sérieux. Enfin bref, vous vous coucherez moins bête ce soir et si vous passez votre oral de bac de Français dans quelques temps, pensez à notre fabuliste préféré. Non pas que je voulais étaler ma culture générale, c'était juste une manière subtile de montrer le raisonnement du Nightray qui devait être aussi rusé qu'un renard et aussi fourbe qu'un serpent pour garder sa tête. Au bout d'essais infructueux où les mots ne sonnaient pas comme il le désirait, il jugea bon d'aller s'oxygéner les neurones même si pour cela, il devait braver sa propre interdiction. Un lieu calme où il pourrait réfléchir posément serait la meilleure des choses. Après tout, ce n'était pas en fixant son stylo pour qu'il écrive tout seul qu'il allait parvenir à un résultat potable.

Appelant sa chère Echo pour qu'ils sortent en tête-à-tête, il se fit conduire aux Onsens de Réveil. Passer un petit moment de complicité, si vous voyez ce que je veux dire, avec sa servante ferait le plus grand bien à sa tête endoloris. Je sais, vous trouvez peut-être cela stupide de se faire conduire à des bains publics alors qu'il avait les mêmes au manoir ... Disons qu'il n'avait pas envie de croiser sa trèèèès chère famille. Il n'était pas vraiment d'humeur à jacasser avec ces gens de bas-étages. Il voulait juste être avec Echo et basta. Au moins, elle n'était pas trop soulante et ne parlait pas pour rien dire, elle. A peine arrivé qu'un premier problème se posa. Monsieur Nightray voulait aller dans les Onsens pour hommes accompagnés d'Echo bien que la dame à l'entrée s'évertuait à essayer de lui faire comprendre que, s'il voulait rester avec sa petite copine, ils devaient aller tous les deux dans les bains mixtes. Or, Vincent n'avait aucune envie de se retrouver avec d'autres couples qui lui donnaient plus envie de vomir des papillons qu'autre chose. Au bout d'un bon quart d'heure de discussions aussi stérile que futile, Vincent du se résoudre à se séparer sa chère Echo. Il n'était pas vraiment du genre à contre-dire les règles. Par contre, il les contournait volontiers dès que cela était possible. Passablement énervé, le noble entra donc dans le vestiaire où il se déshabilla sans aucune gêne. De toute façon, il n'y avait pas un rat dans les parages ... De plus, être pudique n'avait jamais été dans sa nature en bon séducteur qu'il était. S'il n'y avait personne d'autre avec lui, il pourrait toujours discrètement demander à Echo de le rejoindre. L'espoir fait vivre ...

Notre blondinet, une fois son casier fermé et ses affaires aussi bien rangées que sa chambre, se dirigea vers l'entrée des bains une serviette à la taille. S'attachant les cheveux en une queue de cheval pour ne pas que ceux-ci soient mouillés, il s'immergea ensuite, ne laissant que sa tête dépasser. Voilà qui était mieux, il se sentait déjà plus relax même si quelque part, il demeurait toujours contrarié. Au moins, il n'y avait pers-. J'ai rien dit. Ses yeux vairons se posèrent sur une forme indistincte dans la brume. Il poussa un soupir, de nouveau agacé. Un soupir s'échappa de la bouche de la forme, rappelant vaguement quelque chose à Vincent. Arf, il n'avait vraiment aucune envie d'aller parler à quelqu'un. Allons, il s'agissait peut-être d'une connaissance importante ... Il ferait mieux d'y aller, qui sait quelle magnifique rencontre il pourrait faire. Il s'encouragea mentalement avant de se diriger vers la forme qui se dessina plus précisément au fur et à mesure. Un gamin ? Hm, oui, effectivement, il l'avait déjà vu ... Eles-quelque chose ... Elestial, ouais, voilà. S'armant d'un sourire traitre, Vincent se motiva une dernière fois pour engager la conversation. Ça lui changerait les idées ...

« Bonsoir Elestial ~ »

Se contenta-t-il de dire accompagnant d'un petit geste de main ce salut traditionnel. Okey, j'avoue, il ne faisait pas dans l'originalité ...

L'eau bougea légèrement, comme si quelqu'un s'approchait de là où j'étais. Mes sourcils se froncèrent... Quoi, en plein moment de tranquillité comme là, on venait m'emmerder ? C'était pas possible ça, le sort s'acharnait sur moi. Bon... Il faut que j'arrête de me plaindre, je faisais que ça ces temps ci. Mais là je n'avais pas du tout envie de bouger, ouvrir les yeux, parler... A qui que ce soit. Ouais, ça pouvait même être le pape, que je ne bougerais pas d'un millimètre la paupière. Quand la flemmardise me prennait, elle ne faisait rien à moitié. C'en était la preuve~. En temps normal il suffisait que je me bouge les fesses pour me ressaisir, mais là... Je devais me détendre, j'en avais marre de me forcer à sourire à machin, aider bidule... Ras le bol. Faire le gentillet toujours présent avait une fin, et elle était arrivée pour aujourd’hui. Je faisais littéralement grève ! Alors que l'eau se figea, je laissa un sourire s'étendre sur mes lèvres. La personne avait renoncé a venir me voir ? Je l'espérait... Mais lorsque j'entendis la voix d'un homme qui m'étais plus que familier, mes yeux s’ouvrirent en grand. C'était encore lui. C'était fou, quand j'arrivais a ne plus y penser, il venait à moi... ? Je me redressa subitement, la serviette sur mon front glissant doucement pour tomber dans l'eau, mais je n'y prêta aucune attention, des mèches trempées devant les yeux.

« - M-Monsieur Vincent ?! »

J'étais, sans exagération aucune, bouche-bée. Et à vrai dire, je ne savais pas trop quoi faire, là. De ma main, je poussa quelques mèches qui me brouillais la vue, les rangeant derrière mon oreille pour être tranquille. Mon regard bleu fixait les yeux verrons du blond. Mon Dieu. Il était quasiment nu, et devant moi. il a que ça a penser xD Les cheveux attachés lui allait fichtrement bien. Pff, à coté de lui, je ressemblais vraiment à rien. Il était tellement magnifique, et moi... J'étais minable, vraiment. Enfin, bref. Je n'avais pas vraiment trente six milles choses à faire à part engager une conversation. détournant mon regard, je me reposa contre le bord du bassin, croisant les bras.

« - Vous êtes venu prendre du bon temps ? »

Sans deeeec'. J'étais perspicace quand je le voulais, hein. Bref... C'était la seule chose qui me venait en tête, enfin, non mais la deuxième idée, je la rayais direct. Pour les plus curieux d'entre vous, celle ci concernait le fait d'avouer ce que je ressentais pour l'homme. en y réfléchissant, c'était l'endroit idéal : on était seuls, face à face, dans une ambiance plutôt... intime ? -non car bon, je vous rappelle je ne portais qu'une malheureuse serviette autour de mes hanches-. Et d'ailleurs, à force d'y réfléchir... Je me demandais si, ce n'était pas si terrible que ça, de trouver un bon moment pour lui dire. De toute façon, fallait bien que j'y passe un jour où l'autre, même si... Au fond de moi, je ne me faisais pas trop d'illusion. Tellement de chose nous éloignaient ; sexe, âge, statut... Presque tout. Même si je savais cela, ce qui était au combien douloureux, je ne pouvais renier les sentiments qui impregnaient mon cœur dès que je posait mes yeux sur cet être.

Vincent s'accouda au rebord, arborant son sempiternel sourire. Là, il y avait plusieurs traductions possibles. Il ne trouvait pas la compagnie d'Elestial déplaisante, mais elle était largement moins plaisante que celle de Gilbert bien évidemment. Nan mais Gil, il était au level cent avec des statistiques de malade, personne ne pouvait le rattraper. C'était Dieu. Au moins les choses sont claires. Un pitit Brother Complex ? Non pas du tout, je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Après tout, ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait le « Narcoleptic Incestuous Psychopath. » Franchement, il n'y avait aucun rapport avec ce que je viens de citer avant et cet horrible surnom qui ne reflétait en aucun cas la pensée de Vincent. Juste un peu quoi. Un riquiqui peu. Herm. Si je commence moi-même à enterrer mes personnages, on n'a pas fini. Surtout que Vince avait pleins de qualités ... Enfin, pas selon son point de vu, puisque pour lui, Gilbert était trente fois meilleurs que lui. Il ne comprenait pas les personnes qui, par miracle, sympathisaient avec lui, les filles qui se courbaient sur son passage, ceux qui trouvaient son regard magnifique. Comment pouvait-on trouver cette abomination belle ? On voit que les gens n'ont pas vécu cent ans auparavant, à se faire battre, abandonner et j'en passe, juste parce qu'on est différent. Donc, tout le monde devait aimer Gilbert, pas lui. Un point c'est tout.

Le fait qu'Elestial puisse avoir des sentiments pour lui le révulsait complètement ♥. Alala, pauvre Nightray. Il détestait les filles, n'avait aucune attirance pour les hommes – on met à part une certaine personne - ... Il ne restait plus qu'une issue : Tentacules. Oui, oui, vous avez bien entendu, malheureusement. C'est là qu'on ressent le potentiel pervers du narrateur.

« Ouiiii, c'est moi ~ »

Oh, Vincent, pourquoi es-tu Vincent ? Question existentielle à laquelle je me ferais une joie de répondre dans une thèse de six cents pages pour la semaine prochaine. Next. Noooon, il était venu pour avoir la recette du boudin au pommes. C'est bien connu, toutes les sources chaudes détiennent la recette ultime de ce met pas vraiment délicat. Un secret transmis de génération en génération sur le lit de mort du père de famille puis enfermé dans un coffre à dix cadenas en plein milieu d'un désert miné. Seul les élus pouvaient la consulter. Les anciens disent même qu'elle pourrait provoquer une guerre si elle était entre de mauvaises mains. Imaginez un décors post-apocalyptique. Les maisons brûlent, la nuit éternelle recouvre les plus grandes villes, provoquant une panique total de la part des habitants qui commencent à s'entre-tuer pour avoir accès aux dernières vivres. Les cadavres mutilés tapissent les bords de routes, si bien qu'il est impossible de faire un pas sans affronter une atrocité tel que le viol sauvage ou la torture remplissant l'air des cris des mourants et des suppliciés ... Maaan Dieu, que se serait trop génial. J'exagère pas du tout ... Franchement, c'est pas mon style. Bon, restons calme. On ne va pas se laisser exaspérer par une question stupide d'un gamin.

« Il faut croire que oui. Et toi qu'est-ce qui t'amène ? »

On touchait le fond niveau questions stupides, futiles, inutiles, inintéressantes mais bon ... Que voulez-vous. Surtout que Vincent n'en avait carrément rien à foutre des petits problèmes de ce jeune homme. Shhh, sa sœur travaille à Pandora ... Fais un petit effort.

« Au fait, je tenais à m'excuser pour la dernière fois. S'endormir en pleine conversation, il faut être stupide, ahah ~ »

Il ne pensait pas un mot de ses excuses. Vincent Nightray ne s'excuse jamais en temps normal. Sauf quand il essaye de sympathiser avaec quelqu'un, c'est une autre histoire.

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